Père Ubu non satisfait de sa situation et étant pétri d’ambitions malsaines décide d’assassiner Venceslas le roi de Pologne afin de prendre sa place.
Ubu est un personnage singulier ; rapidement on s’amuse à en cerner les absurdités et les faiblesses, il a en lui tous les défauts que peut avoir finalement l’Etre humain en général. Une soif de pouvoir absolue et insatiable. Tous les vices sont détaillés au fil des actes et des scènes : le meurtre, la domination despotique, l’avarice, la méchanceté Cette uvre est finalement une critique des despotes, des tyrans, des assoiffés d’autorité. Face à tel tableau, le lecteur est invité à faire preuve de sagesse. L’humour qui parsème la pièce est finalement l’ultime refuge ou soutien à autant d’excès et de férocité, un ultime recours essentiel ; user et abuser du rire pour mieux faire face à l’adversité.
Ubu roi est une pièce de théâtre écrite en cinq actes. Les actions sont à la fois soutenues et brèves, ce qui donne un rythme non négligeable à la lecture. On s’imagine rapidement les personnages sur scène nous divertissant d’un jeu dynamique et cadencé.
J’ai lu cette pièce avec plaisir et amusement, le personnage du père Ubu est attachant malgré sa bêtise, sa niaiserie et ses défauts absolument incorrigibles, on s’amuse de sa naïveté pour mieux oublier sa médiocrité, sa férocité qui fait de lui un homme profondément odieux.
Et maintenant, avec ce livre, j’ai la chanson du père Ubu dans la tête ^^.
Chronique très intéressante !
Ah, désolée pour la musique dans la tête ! 😉
Merci pour votre remarque, au plaisir de vous lire !
J’ai été très agréablement surprise par cette pièce ! Elle m’a beaucoup amusée 🙂
J’en suis ravie ! Au plaisir de te lire de nouveau !