Comment un livre contenant autant de poésie peut-il être affublé d’une couverture aussi déplaisante ?
C’est le deuxième roman de Yôko Ogawa que je lis et j’avoue être une fois de plus enthousiasmée par son style doux, lent sans être lassant, tout en contemplation. Ne cherchez pas d’action dans cet ouvrage, il n’y a pas et il n’y en a pas besoin. Le lecteur est juste porté par le texte et l’intrique simplissime qu’il contient, cela suffit à faire d’un récit une très belle uvre, en tout cas Ogawa excelle dans ce domaine. Aucun mot n’est inutile, le texte n’est pas bavard, il va à l’essentiel, sans tient omettre, j’aime beaucoup ce style.
Yôko Ogawa propose de faire la connaissance de personnages qui n’ont pas de nom à l’image du petit joueur d’échecs rencontré dans ma lecture précédente tout en les rendant paradoxalement (ou pas) profondément attachants. L’histoire met en scène deux frères dont l’un est passionné d’ornithologie, ils vont développer cette passion chacun à leur façon, il convient de ne pas vous en révéler davantage, tout reste à découvrir …
Cet auteur a réussi à me donner envie de découvrir les échecs comme elle me donne envie de mieux connaitre les oiseaux à travers ces quelques pages … Quel talent !
Ce récit parfois triste renferme une innocence touchante, une candeur charmante, une réelle simplicité qui invite à la détente, au répit. Je ne peux que vous inciter à profiter d’une pause littéraire salvatrice à la lecture de ce très beau roman.
Il y a des oiseaux à l’école maternelle. Il y en a aussi dans le jardin. Il y en a partout à travers le monde. On ne peut pas décider lesquels sont à nous. C’est pourquoi je ne veux pas d’oiseau à moi.
j’ai lu beaucoup de romans de cet auteur, mais là, j’ai calé à la moitié du roman. pour une fois que j’achetais un livre neuf! 🙂
Il demande pas mal de disponibilité c’est vrai … Il ne fait pas bon s’y plonger en période de surmenage ou de fatigue intense, une prochaine fois peut-être ^^