William Nicholson nous propose un deuxième tome plus dense que le premier. Le texte reste de qualité, on replonge dans les aventures de Kess et de Bo avec plaisir.
L’intrigue est vraiment prenante et riche. Les événements qui font l’histoire la rendent efficace à tout point de vue. L’auteur aborde des sujets sérieux, violents, il interroge par l’intermédiaire de personnages charismatiques l’agressivité du pouvoir, l’oppression, l’esclavagisme … puis la force, le courage, la volonté.
Nous pouvons cependant souligner quelques événements qui surviennent un peu facilement, des coïncidences qui semblent peu convaincantes, on sent que l’auteur souhaite mettre en valeur ses personnages auxquels le lecteur est attaché au terme de ce deuxième tome. Ça semble parfois maladroit mais ce point est largement compensé par la qualité de ce qui l’entoure.
Le vent de feu est une trilogie encore mal connue et qui – à mon sens – gagne à l’être elle est idéale pour de jeunes adolescents bons lecteurs ou pour les adultes curieux.
Commentaires récents