Ce récit est écrit comme un journal, il s’agit d’un ensemble de témoignages que les personnages racontent les uns après les autres au fur et à mesure de l’histoire, cela permet de varier les points de vue et les niveaux de langue ; les chapitres sont très courts, la lecture en est dynamisée.
L’histoire est profondément triste et très drôle à la fois, j’ai parfois franchement ri ! (Le chauffeur poids lourd est un specimen) c’est touchant, mignon, attendrissant, on s’attache à ces enfants que la vie n’a pas gâté mais qui vont savoir faire face aux difficultés avec maturité.
Mourlevat propose en fait une réécriture moderne du petit Poucet que l’on saura rapidement reconnaître. A éviter les soirs de déprime … !! Certains passages vous tireront les larmes …
Il s’agit d’un petit roman que l’on peut proposer aux jeunes collégiens en froid avec la lecture. Le style est très accessible tout en étant de qualité – notamment dans le premier chapitre où toute la poésie du texte souligne la délicatesse de l’assistante sociale – un très beau roman jeunesse, sans aucun doute !
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