Voici une jolie découverte pleine de fantaisie, de délicatesse et de couleur.
Nous suivons la quête de Dorothée mais surtout celle de ses trois amis : l’épouvantail, le bûcheron de Fer Blanc et le lion Froussard plus surprenants les uns que les autres. Le quatuor voyage et emmène le lecteur visiter de lointaines contrées fort originales et on ne peut plus dépaysantes.
Au sein de ce petit groupe, les actes des uns seront décisifs pour mener à bien la quête de chacun. Les personnages se suivent, se soutiennent et s’entraident tout au long d’un récit riche en rebondissements. Le voyage se révèle être un accomplissement et un acte de sagesse, trame de la quête de soi qu’entreprend chaque protagoniste.
J’ai trouvé ce livre moins enfantin que Pinocchio que j’ai trouvé trop crédule et puéril pour être crédible, bien que ce dernier soit beaucoup plus réaliste. Le magicien d’Oz propose quelque chose de plus mature à mon sens bien que complètement merveilleux ; Dorothée étant moins naïve fait face aux difficultés avec beaucoup d’aplomb et de maturité ce qui rend le récit intéressant, profond et moins frustrant.
La multitude des paysages et des lieux nourrissent l’imaginaire et enrichissent l’intrigue. Les nombreux personnages qui peuplent ce conte merveilleux invite le lecteur à sourire. J’ai particulièrement aimé le pays de porcelaine …
L’édition Pocket propose une nouvelle traduction aisée à lire, de plus, la couverture est très jolie, ce qui ne retire rien au plaisir de posséder et de lire ce livre.
Bonne lecture !
Un livre que j’avais beaucoup apprécié 🙂 ! Il faudrait que je le relise, pour avoir une vision “d’adulte” dessus ;).
Je ne l’avais jamais lu avant mais je pense en effet que ta lecture sera différente, merci pour ton commentaire.
je ne l’est pas lu mais il me tente vachement
N’hésite pas 🙂
C’est un des classiques de la jeunesse qu’il faudrait que je découvre parce que je ne le connais pas du tout ! Mais l’univers a l’air très sympa ^^
Oui, les univers dans lesquels progressent les personnages sont originaux, ça fait fonctionner l’imaginaire 😉