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Le principal qualificatif qui me vient et qui m’a finalement collé à l’esprit tout au long de ma lecture c’est « mignon ». La mare au diable, c’est mignon … Et j’avoue avoir un peu de mal à exprimer autre chose. Les protagonistes sont sages, droits, justes, leurs sentiments et réactions sont légitimes, leur histoire est à la fois singulière, très attendue mais charmante, que dire de plus … ?

Georges Sand nous propose un roman que j’ai trouvé poétique, simple mais pas niais du tout, l’ensemble est même très mature et réfléchi, à l’image de Germain qui prend soin de sa future famille tout au long de l’ouvrage avec attention, à l’image de Marie également qui avec débrouillardise anticipe, relativise l’escapade malencontreuse des futurs amoureux.

Georges Sand rend hommage à la simplicité, au travail des champs, à la nature. Elle montre du doigt aussi l’arrogance et la prétention qu’elle met doucement en contraste tout au long de l’ouvrage si bien que celui-ci nous touche avec justesse et simplicité. Un petit roman qui se lit avec douceur, raffinement et beaucoup de plaisir.