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Quel plaisir de se replonger dans ces textes fantastiques où le surnaturel survient avec son lot de doutes, de malaise et d’effroi.

La Vénus d’Ille est un récit à la première personne, le narrateur ne subit cependant pas les méfaits du surnaturel comme dans Le Horla de Maupassant par exemple. Les descriptions n’en sont pas moins riches. L’étrangeté de la statue nous touche par sa beauté dans un premier temps et l’emploi d’adjectifs mélioratifs évocateurs : “suave”, “voluptueux”, “élégant”, “noble”, nous comprenons à quel point cette statue est envoûtante et méchante à la fois, son visage espiègle et ironique n’annonce rien de bon de même que l’inscription sur son socle qui résonne comme une mise en garde des évènements à venir.

L’insensibilité, le comportement et l’allure de cette statue nous mettent mal à l’aise. Nous restons accrochés à notre livre attendant de savoir quel va être l’ultime comportement de cette Vénus décidément fort étrange. Les références à l’amour et à la fidélité sont omni-présentes et ont une signification toute particulière dans ce texte.

Les renvois à la mythologie sont fréquents et enrichissent le récit. La Vénus d’Ille est une nouvelle qui se lit relativement rapidement et avec grand plaisir !

 
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