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Ce roman de Jules Verne est en fait la quête d’un phénomène physique aussi curieux que difficile à surprendre ; mais très vite on remarque qu’il s’agit d’une mission d’une toute autre nature dans laquelle les sentiments humains ont toute leur place …

L’héroïne de cette quête est une jeune femme, ce qui est relativement singulier chez cet auteur pour être mentionné. Helena est capricieuse mais déterminée, elle est une héroïne relativement attachante pour ses oncles comme pour le lecteur que nous sommes. Elle part à la recherche d’une curiosité scientifique qui la mènera à se rencontrer elle même.

Le rayon vert, c’est aussi une histoire d’amour comme un fil rouge tout au long du roman qui va finalement peut-être ne pas être celle que l’on croit ; c’est également un roman d’aventures dans son genre où la science reste un prétexte pour l’écriture et la narration d’une histoire originale.

L’Humour n’est pas en reste, surtout au début de l’ouvrage – la fin prend des tons un peu plus tragiques – Aristobulus Ursiclos est aussi agaçant que son nom est compliqué. Il va être à plusieurs reprises le perturbateur qui va provoquer les rebondissements dont l’histoire a besoin. C’est mignon, drôle et finalement peu crédible mais plaisant.

Un roman humain donc, relativement court qui donne l’impression d’aller à l’essentiel mais sans rien négliger. Un Verne sympathique et agréable à lire mais finalement pas inoubliable.