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Voilà un livre on ne peut plus intemporel. Dans 10 ou 15 ans, je prends le pari qu’il n’aura pas pris une ride.
J’ai eu l’impression de lire une grande fable mettant en scène des animaux terriblement et horriblement humains. Et Orwell de nous lancer à la figure ce que nous sommes ni plus ni moins, ça fait mal mais c’est bon, quelle audace !

J’ai beaucoup aimé cet ouvrage que j’ai lu d’une traite, équipée de mon habituel crayon à papier pour en souligner les merveilles.

J’ai eu l’impression de redécouvrir sa majesté des mouches de golding par certains aspects. Orwell nous démontre par A + B et sur un ton qui n’admet aucune réplique à quel point aucun vrai système démocratique n’est possible, l’humain est par nature avide de pouvoir et gonflé d’orgueil, c’est ainsi.
Par conséquent, nous sommes destinés à jamais à nous soumettre au pouvoir des plus forts et des plus malhonnêtes lesquels nous flattent suffisamment pour obtenir notre silence. Travaillons, gagnons notre pain quotidien, après tout … tout va bien, mon dieu que ce livre est fort …!

La ferme des animaux a ce mérite de nous faire réfléchir à défaut de proposer de réelles solutions … Réfléchir, être libre de pouvoir le faire, c’est déjà ça et c’est jouissif.