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“Si vous possédez une bibliothèque et un jardin, vous avez tout ce qu’il vous faut” Cicéron.

Quoi de mieux pour lire ce livre que de profiter de quelques rayons de soleil et d’un carré de pelouse ? C’est ce que j’ai fait. Cet ouvrage que je qualifierais d’essai donne la parole à quatre hommes qui nous parlent de leur amour de la nature, de l’inspiration qu’elle provoque, de l’essentialité qu’elle leur impose parfois avec prétention, toujours avec passion.

C’est écrit avec sensibilité, le ton est souvent engagé, certains dénoncent la maltraitance des hommes envers cette nature fragile et vivante. Le propos est parfois politique.

Ce texte foncièrement poétique aussi donne envie de se coucher dans l’herbe fraîchement coupée, de s’enivrer de son parfum en écoutant le chant des oiseaux, de s’émerveiller des couleurs des fleurs, de passer une main sur l’écorce rugueuse d’un arbre et d’en puiser la force. C’est un texte printanier qui fait du bien et incite à faire une pause lecture, une pause jardin.

Le livre en lui même est très agréable à manipuler, le papier est de très bonne qualité, l’impression est jolie. Que c’est bon de bouder la liseuse !

Je regrette juste que ces récits ne soient pas un peu plus féminins, j’aurais aimé qu’une femme nous donne à voir son amour du jardin à l’image de ces hommes qui le font certes merveilleusement bien ; mais une touche féminine manque peut-être à cet ouvrage singulier et séduisant.

Je remercie Babelio ainsi que les éditions Bayard pour m’avoir permis de découvrir ce livre.